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8 mars 2012

LES LOUPS

Victime de sa légende, la cause du déclin. Au Moyen Âge, l'imagination populaire fait du loup une bête féroce et sanguinaire ; le loup devient le bouc émissaire de toutes les peurs inexpliquées. Cause de tous les malheurs, il fallait l'exterminer. Son déclin est dû à la persécution humaine et à la limitation de son territoire (la déforestation entre autre). Il a aussi été pourchassé pour sa fourrure et sa capture était largement favorisée par un système de prime. Cela permettait aux paysans des rentrées d'argent supplémentaires. Autrefois, pour connaître le nombre des caribous et savoir si la chasse serait bonne, les Esquimaux d'Amérique écoutaient hurler les loups. En Europe alors, ces mêmes hurlements étaient synonymes de danger et inspiraient la peur. Depuis les temps les plus anciens, l'homme s'est toujours opposé au loup. Hormis certaines nations amérindiennes qui vouaient beaucoup d'admiration au loup, allant même jusqu'à le considérer parfois comme un "frère sauvage" ,l'homme s'est toujours, jusqu'à tout récemment, acharné à vouloir le détruire. Il est encore, de toute évidence, l'animal le plus controversé de toute l'Amérique du Nord. Apparu il y a environ 2 millions d'années, d'abord sur le continent américain et en Eurasie, le loup c'st répandu dans toute l'hémisphère Nord. Seul le désert et la forêt tropicale ont arrêtée son expansion vers le sud. Peu de régions sont restés hors de sa portée exceptée les sommets les plus hauts ou le climat est trop ingrat. Cette prodigieuse capacité d'adaptation en a fait l'unique être vivant directement concurrent de l'homme. Il y a encore une centaines d'années, le loup était le mammifère le plus répandu qu'on ai jamais connu au cours de l'histoire. Mais victimes des persécutions qui lui étaient infligées par l'homme depuis des siècles, repoussé par l'extension des pâturages et des viles, cet animal prudent et timide 'est replié vers des régions plus hostiles, vides d'hommes. Systématiquement pourchassé depuis le moyen âge , le loup joue un rôle indispensable dans la nature. Il est donc urgent de renoncer à nos frayeurs ataviques et de vivre en harmonie avec eux . son avenir repose désormais, entre les mains de l'homme, qui doit sauver les animaux qui subsistent encore en leur préservant des territoires adéquat et en comprenant leur rôle indispensable dans l'équilibre général de la nature . LES LOUPS CHASSENT LE NEZ AU VENT Le loup possède une ouïe et un odorat très sensible, qu'il utilise couramment quand il chasse. Sa vision saisit mieux les sujets en mouvement que les formes immobiles, elle le conduit parfois à prendre l'homme pour une proie, jusqu'au moment ou l'animal où l'animal reconnaît l'odeur humaine et s'enfuie, très effrayé. Un loup chasse quand il à faim, seul ou en meute, selon la saison et la taille de sa proie. quand la nourriture est abondante, le loup mange beaucoup et digère vite. prudent il constitue souvent des réserves , qu'ils enterre. il se montre très frugal pendant les périodes de pénuries : il est capable de jeûner pendant une dizaine de jours sans problèmes . Durant l'hiver les loups se nourrissent d'ongulés souvent plus grand qu'eux original : élan caribou, chevreuil , etc etc ...qu'ils attaquent en meute . Ils ne chassent pas comme les chiens, la truffe collée au sol, mais les oreilles dressées et le nez au vent, attentifs aux effluves et aux bruit d'une bise qu'une brise peu leurs apporter. Grace à une étude du D. MECH, dans l'Isle Royal , au Canada, ont sait qu'un loup perçoit l'odeur d'un original à 300 m environ. il s'immobilise et ça truffe pointée dans la direction de sa proie. À ce signe tous les autres lèvent la tête pour analyser l'odeur. Chacun, alors, remue la queue et fait des bonds. Puis, gardant le silence malgré leur excitation, ils s'approchent le plus possible, contre le vent. L'hiver est l'époque de la chasse aux grands herbivores. Les loups se rassemblent en grand nombre. Cette meute importante s'est réunie, attendant que le leader sonne le signe du départ en chasse. Quand les décisions de celui ci sont unanimement approuvées, la harde est calme et disciplinée. Le loup ne chasse pas les proies les plus belles, mais choisit délibérément les faibles et les malades, qu'il contribue à éliminer. À chaque proie, sa technique. Selon l’adversaire et l’endroit où ils donnent l’assaut, les loups attaquent différemment. Ils ne gaspillent jamais leur énergie à poursuivre longtemps une proie qui s’enfuit. Ils repèrent vite les animaux jeunes, âgés, blessés ou malades, ils les encerclent et les attaquent. Orignal ou cerf sont capables de fracasser le crâne de leurs assaillants, un bison d’en encorner plusieurs. Les bœufs musqués se défendent collectivement, en formant un cercle, épaule contre épaule et cornes basses. Devant une résistance opiniâtre, la meute préfère rompre l’engagement et partir en quête d’un adversaire moins coriace - ce qui est très fréquent. La proie est rarement mise à mort du premier coup. Les loups cherchent à mordre les pattes, l’épaule, les flancs ou la croupe. Il faut parfois plusieurs assauts et de nombreuses poursuites pour faire tomber la proie. Un loup se pend à son mufle pour la paralyser pendant que d’autres s’accrochent à sa croupe. Étourdie par ses assaillants, attaquée de toutes parts, elle finit par succomber. La majeure partie de l’animal tué est dévorée sur place - un loup mange de 9 à 10 kg de chair par repas. Lors de la durée, le mâle dominant écarte ses subalternes avec autorité. Il tolère que sa compagne le rejoigne, puis, repu, il laisse les restes aux autres loups. Dans la mêlée, chacun s’efforce de prélever sa part. Il arrive que les loups soient rassasiés avant d’avoir tout dévoré. Ils enterrent alors les restes à l’abri des mouches, des corbeaux et des pies. Ces réserves de viande font la joie des renards et autres petits carnivores. Importance de l'hiérarchie. La harde obéit à une hiérarchie stricte et durable : la position de chacun ne peut être remise en cause qu'à travers des événements tel qu'un décès ou la formation d'une nouvelle meute. Le respect de cette hiérarchie et, donc, la cohésion du groupe reposent sur des modes de communication olfactifs, sonores et visuel. Ainsi, les loups ont tout un code d'attitudes, de postures et de mimiques. Pour se reconnaître, les loups se reniflent la tête et l'arrière-train, mais soutenir le regard est un signe de provocation. L'organisation d'une meute est la forme de société la plus hautement développée du monde animal. Lorsque deux loups se rencontrent, le dominant adopte une attitude agressive ; il reste immobile, oreilles dressées, crinière hérissée, queue levée, pattes droites. L'animal de rang inférieur avance, oreilles baissées et queue entre les pattes. Puis il s'accroupit et lèche le museau de son congénère en signe de soumission. Si l'autre animal reste en posture de domination queue et oreilles dressées, corps raide, le loup dominé se couche sur le dos, urine et présente ses organes génitaux. Les loups hurlent en meute. Le hurlement est très communicatif : quand un loup hurle, toute la harde se joint à lui et forme un choeur y compris les louveteaux. Les premières études de J.B. Théberge et J. B. Falls (1967) ont révélé que le loup a cinq façons de donner de la voix. La plus caractéristique, le hurlement, s'entend à plus de 8 kilomètres. Les loups ne hurlent que sporadiquement (toutes les dix heures, d'après le zoologue américain Fred Harrington), en général avant ou après la chasse. La meute signale ainsi sa présence aux hardes voisines. Mais elle peut aussi hurler sans raison apparente, pour le plaisir. Le loup aboie (alerte), jappe (amitié), gronde (désaccord et mise en garde), gémit (soumission ou amitié). Chaque individu a son timbre de voix, qui est toujours parfaitement reconnaissable. Un odorat évolué : Renifler un cerf à 1,5 km de distance, reconnaître à l'urine qu'il a laissée si un loup appartient à la meute ou si c'est un intrus, repérer les femelles en chaleur. Le loup vit dans un monde d'odeur et son "nez" est son plus précieux atout. Il est, suivant ce qu'il sent, de cent à un million de fois plus sensible que le nôtre ! La raison d'une telle différence ? Le tissu qui tapisse le haut de la cavité nasale et qui capte les molécules odorantes qui traînent dans l'air. Celui du loup est plus grand (170 cm carré chez l'homme) et cent fois mieux équipé en récepteurs. Des oreilles orientables : Le loup n'a pas les oreilles dans sa poche. loin de là ! il peut reconnaître le hurlement d'un congénère à 16 km de distance si le terrain est dégagé. Ses oreilles sont très mobile. Il les oriente pour mieux cibler l'origine des bruit. Il perçoit une gamme de sons plus large que la nôtre : alors que nous sommes limités à des fréquence comprise entre 16 et 20 000 Hz , lui entend des fréquences beaucoup plus aiguës, allant jusqu'a 40 000 Hz , dont les fameux ultrasons. Une vue spécialisée : Il voit mal les détails, a du mal à évaluer les distances et les reliefs. Côté couleur, il ne perçoit pas le rouge, mais que la teinte bleu-vert. Le loup serait-il miro ? Non, sa vision est celle d'un prédateur. Il est champion pour détecter les objets ou les proies en mouvement. Et, contrairement à nous, il ne devient pas aveugle sitôt la nuit tombée, car sa rétine contient davantage de cellules sensibles à la lumière. En plus, le fond de son œil est tapissé d'une couche de cellules réfléchissantes qui jouent les amplificateurs de lumière. C'est ce qui permet au loup, comme au chat, de distinguer un objet même dans la pénombre. Et qui fait que ses yeux brillent dans la nuit quand ils sont éclairés Une mâchoire à tout casser : Rien ne résiste à la mâchoire du loup, pas même un fémur de bison ! Avec ses muscles robustes, la mâchoire du prédateur a deux fois plus de force que celle d'un chien de même taille. Et puis, quelle dentition ; Sur le devant, de petites incisives acérées pour saisir les aliments ou dépecer les proies. Autour, quatre crocs impressionnants, longs de 3 cm. Idéal maintenir une proie. Derrière les crocs, les prémolaires et les molaires. Parmi elles, quatre plus grosses que les autres : Les carnassières. Elles sont à la fois tranchantes et puissantes, de vraies cisailles pour couper muscles, chairs et tendons. Des pattes de coureur : Marathonien et sprinter à la fois ! Avec ses pattes hautes et musclées, le loup trotte sans peine à 30 km/h. Mais il peut aussi, sur de courtes distances, cavaler à 65 km/h. Pour trouver quelque chose à se mettre sous les crocs, on en a vu parcourir jusqu'à une centaine de kilomètres en 24 heures. Comme les félins et les autres canidés, le loup ne pose pas la plante des pieds au sol, mais juste les orteils équipés de griffes qui, contrairement à celles des félins, sont sorties en permanence. Ce ne sont pas des armes, mais des outils pour creuser des tanières ou enterrer les surplus de nourriture. Une fourrure double épaisseur : Près du corps, une couche de poils courts, fins, ondulés, qui forment un vrai duvet isolant. Le tout recouvert de poils raides et longs qui, en hiver, dépassent les 15 cm sur le dos. Le loup est bien habillé ! Question coloris, il existe des noirs, des blancs et surtout beaucoup de gris. Mais pas un gris uni comme un éléphant : La couleur de la fourrure résulte toujours d'un mélange de poils noirs, blancs, crème, fauves, cannelle... Du coup, il n'y a pas deux loups qui possèdent la même robe.

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Commentaires
M
IL EST LONG , mais je n'arrivait pas à supprimer tout !
A
tres belle arctique des loup bisous
P
Très bel article sur les loups ma chère Sylvie, merci j'en ai beaucoup appris sur cet animal!<br /> <br /> Bisous, Gigi
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