Brioche aux cerises !
Jugez plutôt du bel aspect du gâteau juste sorti du four, et saupoudré de sucre.
Le seul truc, avec la brioche, c'est qu'il ne faut pas être pressé, parce que ça doit lever, encore, et encore...
Comptez donc environ 4 à 5 heures entre le moment où vous commencerez et celui où vous pourrez la manger !
Pour un grand moule à manqué, j'ai utilisé :
- 125g de beurre
- 300g de farine + celle du plan de travail
- 50 ml (ou 50g) de lait
- 10 g de levure de boulanger fraîche
- 50 g de sucre
- une bonne pincée de sel
- 2 œufs
- 500 g de cerises (qui n'étaient pas sur la photo ci-dessous, vu que je les ai dénoyautées beaucoup plus tard...)
Je coupe le beurre en petits morceaux pour qu'il ramollisse à température ambiante.
Puis je commence par faire tiédir le lait quelques secondes au micro-ondes, puis par y diluer la levure, en remuant bien, et quand ça mousse, j'y ajoute le sucreet je mélange encore. Je verse alors ce mélange dans la farine, que j'ai préparée dans le bol du robot. Je bats les deux œufs, en ajoutant une bonne pincée de sel, et les ajoute dans le bol.
Je laisse ensuite le robot travailler avec le crochet pétrisseur... Vous pouvez aussi pétrir à la main ! Mais le robot, c'est drôlement bien, sachant que l'ai laissé pétrir pendant 15 minutes
J'ai ensuite ajouté le beurreramolli, et relancé le robot pour 15 minutes supplémentaires, avant de tout rassembler à l'aide d'une spatule et de mettre ma pâte dans un autre saladier, sous un torchon propre, à gonfler sur un coin de la table. (On ferme les fenêtres ! Courants d'air interdits !) ...
... Deux heures plus tard... Je lave puis dénoyaute mes ceriseset je chemise mon moule à manqué (frotté de beurre puis fariné).
La pâte a gonflé et c'est sur la table que je vais cette fois la pétrir à nouveau quelques minutes, avant de la rassembler en une boule que je coupe en deux.
J'étale la première boule au fond du moule et couvre la pâte de moitiés de cerises.
J'étale ensuite la deuxième boule pour recouvrir les cerises. Je couvre cette fois le dessus de cerises entières.
Je couvre à nouveau de mon torchon propre et laisse à nouveau gonfler pendant une heure, dans un endroit sec, puis j'enfourne à 200°C. pour 20 à 25 minutes. (Comme pour un gâteau, vous pouvez surveiller la cuisson avec la pointe d'un couteau.)
Une fois sortie du four, je saupoudre la brioche de sucre et la démoule sur une grille
On attend un peu que ça refroidisse... et on déguste !
Mousse de Mascarpone aux spéculos et pommes caramélisés
Pour 6 personnes simple et facile
Ingredients :
- 250 grs de mascarpone
- 2 oeufs
- 10 spéculos
- 4 pommes
- 50 grs de sucre
- 2 cas de beurre
Préparation :
Battre les oeufs avec la mascarpone et rajouter émiettés les spéculos qui vont vous donner se côté sucré.
Rajouter les jaunes d'oeufs et réservés les blancs que vous allez battre en neige et incorporez dedans délicatement en relevant votre cuillière pour ne pas faire retomber les blancs, tout simplement.
Puis vous faites fondre votre beurre où vous allez déposer vos pommes coupées en dés 5 mn et saupoudrer de sucre, jusqu'à la caramélisation.
Bonne appétit !!!
ASCENSION...... (fête chrétienne)
Ascension (fête)
L’Ascension est une fête chrétienne célébrée quarante jours après Pâques (en comptant le dimanche de Pâques). C’est pourquoi elle tombe toujours un jeudi, généralement au mois de mai. Dans la tradition et la foi chrétienne, elle marque l’élévation au ciel de Jésus de Nazareth après sa résurrection et la fin de sa présence terrestre.
Le Jeudi de l’Ascension est jour férié dans beaucoup de pays (en Allemagne, en Autriche, en Belgique, au Danemark, en Finlande, en France, en Islande, au Liechtenstein, au Luxembourg, en Norvège, aux Pays-Bas, en Suède, en Suisse, au Burundi, à Madagascar, en Namibie, en Colombie, à Haïti, en Indonésie, au Vanuatu, au Sénégal et en Martinique).
La prochaine date de l’Ascension est le jeudi 17 mai 2012.
L’Ascension du Seigneur désigne le moment où Jésus a été élevé au ciel. Présent dans le Nouveau Testament, l’Ascension est un thème que l’on trouve dans la mythologie gréco-romaine (Hercule, Romulus) : monter aux cieux, c’est symboliquement rejoindre le domaine divin. Il ne faut pas confondre l’Ascension de Jésus Christ avec l’Assomption de la Vierge Marie.
Les sources néotestamentaires
Les sources essentielles du récits de l’ascension de Jésus de Nazareth après l’épisode de la Résurrection se trouvent dans deux textes écrits par le même auteur : l’Évangile selon Luc et les Actes des apôtres. Luc est le seul parmi les évangélistes à raconter cet épisode qui constitue la fin du premier ouvrage et inaugure le second, ce qui a amené des chercheurs à postuler que les deux documents n’en constituaient originellement qu’un seul.
L’épisode de l’Ascension dans Luc, après la description du cycle des diverses apparitions pascales du Ressuscité, conclut l’action terrestre de Jésus en même temps qu’il marque « l’apogée de [sa] seigneurie », son entrée dans la sphère céleste et le début de son absence. Cette conclusion est connotée de manière positive, Jésus bénissant ses disciples qui accueillent ce départ dans la joie. La séparation elle-même n’est pas du fait de Jésus : celui-ci est l’objet d’une action faite par Dieu, comme en témoignent les verbes au passif utilisés dans les différents passages lucaniens.
Ascension de Jésus, ivoire, aux environs de l’an 400, Musée national de Bavière, ancienne collection Martin von Reider (Munich).
Les Actes proposent l’épisode comme le début du « temps du témoignage » : les croyants sont désormais seuls mais « nantis d’une mission » dans l’attente du retour de Jésus. Ainsi, dans les récits lucaniens mettant en scène le Ressuscité, celui-ci n’opère pas de miracles - à la différence du passage johannique - qui sont plutôt le fait de témoins inspirés par le Nom de Jésus.
Il est possible que l’auteur de Luc et des Actes s’inspire d’une tradition populaire faisant un parallèle avec les assomptions respectives de Moïse, d’Hénoch ou d’Isaïe, ou encore avec d’autres récits édifiants mettant en scène l’élévation de personnages illustres de la mythologie gréco-romaine, comme Romulus, Hercule ou Médée, voire des apothéoses d’empereurs romains, dans une démarche et un récit qui tendent à historiciser le phénomène d’élévation de Jésus.